Réservé à l’origine aux femmes de l’Inde et du Maghreb à des fins religieuses, le tatouage au henné traverse les frontières et se démocratise. Tour d’horizon de tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer.
Le tatouage au henné, ou mehndï, est une pratique traditionnelle qui consiste à faire des dessins sur la peau, généralement des mains ou des pieds. C’est un tatouage éphémère réalisé avec de la pâte de henné, colorant naturel issu de la poudre d’une plante (Lawsonia inermis). Les motifs sont généralement floraux ou abstraits. On attribue au tatouage au henné des symboliques différentes selon les pays, mais son esthétique en fait un atout de séduction féminine, particulièrement pour les mariées.
La pâte de henné est créée en mélangeant la poudre de la plante avec un liquide. Eau de rose, thé, café, jus de citron, les recettes sont nombreuses. Cette pâte est appliquée sur la peau à l’aide d’un pinceau, d’un cône en plastique ou d’une seringue sans aiguille pour une application précise selon les motifs choisis. On laisse ensuite le henné poser au minimum une heure sous un film. Quand on le retire, le dessin est d’abord orange, puis il va foncer avec le temps pour prendre une couleur auburn. Pour laisser la couleur se développer, il est important de ne pas laver sa peau dans les heures qui suivent le tatouage au henné.
Un tatouage au henné naturel s’estompe progressivement avec le renouvellement de l’épiderme et reste généralement visible entre 2 et 3 semaines. La durée de vie d’un tatouage au henné dépend de plusieurs facteurs. La recette de la pâte peut jouer : selon le choix et la quantité de liquide utilisé pour le mélange, la pâte marque plus ou moins la peau. Le temps de pose est également déterminant : plus vous souhaitez que votre tatouage au henné dure, plus il faudra le laisser poser longtemps sur votre peau.